PRECEDENT - JEUDI 18 OCTOBRE - SUIVANT


BOTANIQUE (rue Royale, 236 1210 Bruxelles)

SALLE CINEMA


* 18h00 EL CARACAZO de Román Chalbaud
Venezuela, 2005 - 108' - V.O. st. fr.

El Caracazo constitue un des événements politiques les plus marquants de l'histoire politique contemporaine du Venezuela. Son importance prend sa source non seulement dans la contestation de l'ordre néolibéral, mais surtout dans la rupture qui s'est produite dans la légitimité culturelle du système politique issu du " Pacto de Punto Fijo ". L'arrivée du " chavisme " au pouvoir peut être interprétée comme la constitution d'une nouvelle légitimité qui s'est mise en place sur les ruines de l'ancien système des partis.

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20h00 Soirée sur l'Uruguay, Un pays soumis à l'impunité structurelle ? Organisation CIDAL

Projection du documentaire franco-uruguayen " Por esos ojos " // Ce documentaire de Gonzalo Arijón et Virginia Martínez, contient tous les éléments d'une fiction, alors qu'il présente une grand-mère uruguayenne bien réelle, María Esther Gatti, qui pendant deux décennies frappe à toutes les portes pour retrouver sa petite fille Mariana Zaffaroni Islas, disparue en 1976 à Buenos Aires quand elle n'avait que 18 mois, en même temps que ses parents, Jorge et María. Cependant, l'histoire ne se termine pas comme celle des 86 bébés séquestrés qui ont retrouvé leur identité et leur famille. Dans ce cas-ci, la grand-mère retrouve enfin sa petite-fille qui découvre ainsi sa véritable identité ... pour la rejeter. En tout cas pour le moment.

Débat avec Daniel Rey Piuma // Entre 1977 et 1980, Daniel Rey était un photographe de la Marine uruguayenne, qui est témoin des horreurs perpétrées dans certaines casernes, horreurs qu'il parvient parfois à photographier alors que les militaires au pouvoir les nient. En 1980, Rey déserte et s'échappe à l'étranger, prenant avec lui une partie des archives secrètes de la Marine. Ces documents prouvent, sans appel, les atrocités que subissent les prisonniers politiques uruguayens. Daniel Rey va s'installer en Hollande et, avec l'aide des plusieurs organisations, dont le Collectif d'accueil des exilés latino-américains (Colarch) belge, il dénonce la dictature uruguayenne.


SALLE ATELIERS

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18h30 SI LO VE UN NIÑO du Collectif Ojo Rojo
Colombia 2005 - 35' - V.O. st. fr.

Atelier mené par des étudiants et professeurs de l'université de Cali, à Siloé, quartier très pauvre de la ville. L'idée était de donner l'opportunité de découvrir la photographie à une trentaine d'enfants vivant à Siloé, depuis l'apprentissage des principes de fonctionnement de base (construction d'une boîte noire) jusqu'à à la pratique et l'analyse de l'image. L'objectif du travail était que s'expriment les regards des habitants sur leur propre univers et leur propre vie (espaces publics, espaces intimes, entourage humain, scènes de la vie quotidienne...) . Il s'agit donc d'un regard porté sur soi-même plutôt que d'un regard extérieur porté sur la favela, ce qui permet de ne pas tomber dans les pièges du misérabilisme

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19h15 PROVIDENCE AUJOURD'HUI - Gabriela Dominguez
Colombie 2006 - 53' - V.O. st. fr.
(le résumé sera disponible en ligne très bientôt)

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20h30 SUITE HABANA de Fernando Pérez
Cuba/Espagne 2003 - 83' - V.O. st.fr. . (Focus Cuba)

Le film décrit la vie la plus habituelle, le quotidien dans sa simplicité, les relations entre les gens ainsi que les petites choses qui font la valeur de la vie. A La Havane, elles deviennent d'autant plus évidentes que l'on manque de tout ce qui est d'ordre matériel, et qui chez nous est en surabondance. Rien ne semble plus intact ici, en dehors de ces petits moments qui appartiennent à l'humain. En fait aussi partie, l'envie de sortir de sa peau pour s'immerger dans un autre monde, que Fernando Pérez révèle magnifiquement




Libération Films
Graphisme : Pierre Meremans - Septembre 2007 - Affiche : Roberto Pazos / Jean-Marie Baudlet